Pacifiste et espérantiste, Gabriel Duval avait renvoyé ses papiers militaires. L’administration de l’Éducation nationale mit alors fin à ses fonctions d’instituteur. Soutenu par le syndicat CGT des correcteurs il devint alors correcteur dans une imprimerie, avant d’être, un an plus tard, réintégré dans ses fonctions. Il publia le journal La Volonté populaire- La popola Volo (Echarcon, au moins 25 numéros, mai 1956-décembre 1960) dont il était le fondateur et aurait aidé à une réédition du Fusillé de Blanche Maupas dont il avait reproduit le texte dans un numéro spécial daté du 4e trimestre 1958. Pendant la guerre d’Algérie il fut l’un des diffuseurs du livre interdit La gangrène dénonçant la torture.
Gabriel Duval est décédé le 25 mai 1962.