Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ASELAR (ou ASCLAR), Charles

Né le 16 octobre 1859 à Saint-Quentin (Aisne) — Tisseur — Saint-Quentin (Aisne) — Reims (Marne)
Article mis en ligne le 29 juillet 2013
dernière modification le 23 juillet 2024

par ps

Charles Aselar (ou Asclar) avait quitté Saint-Quentin en 1886 suite à une grève dont il avait été l’un des principaux organisateurs et avait gagné Reims où, dès son arrivée il avait adhéré au groupe socialiste La Défense des travailleurs. Le 17 novembre 1886 il fut condamné à 2 mois de prison pour mendicité puis en février 1889 pour vol. Puis il alla dans diverses villes industrielles de l’Aisne et à Bazancourt (Marne) où travaillait sa compagne.

Début 1894 il était de retour à Reims où, selon la police, il ne travaillait plus « vivant de la charité publique » et était hébergé par des camarades. Il était alors signalé comme « réputé comme devant être anarchiste », fréquentant le compagnon Paul Demazure. La police signalait en mars 1894 qu’il avait quitté Reims pour se rendre à Attigny (Ardennes).

En janvier 1895, la police signalait son arrivée à Suippes où il travaillait dans une filature et vivait avec sa concubine Marie Lagneau, Philippe Lebègue et sa concubine et Charles-Adrien Devingt. En juin 1896 la police signalait son départ de Suippes pour “une destination inconnue”.


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