Militant du syndicat de la construction de Barcelone, Roberto Alfonso Vidal a été pendant la guerre civile le secrétaire de la fédération locale de la CNT de Barcelone. En juin 1937 et pour une brève période il représentait la CNT au Conseil de la santé du gouvernement de la Generalitat. Le 18 mars 1938 il était le signataire du pacte d’alliance CNT-UGT et vice président du Comité d’alliance de ces deux organisations. La même année il participait au plenum économique de Valence. A cette époque il aurait travaillé dans une clinique psychiatrique.
En février 1939 il s’exilait en France où il était membre du Conseil général du Mouvement Libertaire Espagnol. Le 18 mars 1939 il figurait sur une liste de 29 anarchistes espagnols autorisés à résider à Paris ou dans le département de la Seine pour une durée de un mois à trois ans. Avant la fin de l’année 1939 il émigrait en Amérique latine : d’abord à Saint-Domingue avec Lorenzo Iñigo, puis en Equateur (à Quito, fin 1947), au Mexique où il collaborait au journal Tierra y libertad puis en Argentine où il s’occupait de commerce du bois et serait devenu, selon J. Garcia Oliver, le patron d’une grosse scierie et se serait embourgeoisé. Roberto Alfonso Vidal, qui avait pour compagne Maria Ribes, est mort à La Plata (Argentine) le 20 novembre 1971.