François Parmeland, qui habitait 37 rue des Abesses (18e arr.), était en 1912 le secrétaire du Comité d’entente des jeunesses syndicalistes.
En décembre 1912, lors des poursuites engagées contre la revue mensuelle Le Mouvement anarchiste (Paris, 7 numéros d’août 1912 à janvier-février 1913) et son directeur Pierre Ruff, suite à un article paru dans le numéro 5, les jeunesses syndicalistes, en solidarité, éditèrent l’article sous forme de tract, ce qui entraîna finalement l’interdiction du Mouvement anarchiste où Georges Durupt avait remplacé Ruff et l’arrestation de Parmeland ainsi que d’Alphonse Roussel et de Hansmoennel. L’ensemble du Comité d’entente se solidarisa avec Parmeland et demanda à être également inculpé dans une lettre adressée au procureur et signée par : A. Roussel, Fernand Bellugue, Eugène Dusson, André Lhenry, Mairice Viterbo, Fernand Lefévre, Pierre Brugère, André Hilbert, Jules Lepetit, Louis Blot, Émile Kochel, Aimé Baucourt, Fernand Jouen, Léon Goldschild, Alexandre Servels, Ferdinand Lacques, Marcel Fichet et Victor Lepvrier. François Parmeland qui fut finalement le seul poursuivi, fut condamné le 5 février 1913, à deux ans de prison.
Inscrit au carnet B, il fut incorporé pendant la guerre au 11e régiment d’artillerie.
Le 14 septembre 1919, il présida à la Maison du peuple de la rue de la Grange aux Belles le 3e congrès des Jeunesses syndicalistes d la Seine.