Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ROCHAT, Théodore

Né le 13 juillet 1885 à l’Abbaye (Vallée de Joux) — mort le 24 avril 1919 — Enseignant — Lausanne (Suisse) — Kiev & Kazan (Russie)
Article mis en ligne le 26 mars 2013
dernière modification le 12 juillet 2024

par Gianpiero Bottinelli, Marianne Enckell, ps

Théodore Rochat était lié à l’université de Lausanne aux étudiants anarchistes russes ; en 1908 il fut compromis dans une affaire d’extorsion de fonds. Il collaborait irrégulièrement au Réveil anarchiste et à La Voix du Peuple.

Il était ensuite parti pour la Russie et enseigna à Kiev et à Kazan. Il y épousa Valentine Ermakov, ancienne étudiante à Lausanne et Genève, qui l’avait rejoint en Russie. Sa femme et leur premier enfant rentrèrent dès le début de la première guerre mondiale en Suisse où, en 1915, ils furent rejoint par Théodore Rochat. Ce dernier à la demande de Jean Wintsch, prit alors le poste instituteur de l’École Ferrer de Lausanne, poste dont il dut se retirer en 1918 pour cause de maladie. Il collabora parfois au journal La Libre fédération fondé par Wintsch et favorable à l’intervention dans la guerre. En novembre 1918 il fut l’un des signataires du manifeste Une séquestration protestant contre la détention de Louis Bertoni à Zürich.

Théodore Rochat est mort à Lausanne le 24 avril 1919, laissant une veuve et trois petits garçons.


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