Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GRAUX, Théodore

Né le 24 février 1879 à Amiens (Somme) — Cordonnier — CGT — Amiens (Somme)
Article mis en ligne le 28 janvier 2013
dernière modification le 23 juillet 2024

par ps

Théodore Graux était le fils d’Eugène (ouvrier teinturier) et de Léonie Drocourt (journalière). Cordonnier il résidait en 1901 au 44 due du Vivier à Amiens et était fiché comme “anarchiste militant”.

Théodore Graux, qui demeurait 23 rue Motte, était en 1911 le secrétaire adjoint du syndicat des cuirs et peaux d’Amiens. Il était également membre du groupe anarchiste et secrétaire de la Fédération révolutionnaire de la Somme fondée le 26 juin 1910. La police signalait qu’il était souvent l’organisateur des manifestations à Amiens. Les réunions des groupes avaient habituellement lieu à son domicile.

Il s’agit vraisemblablement du Graux qui, le 14 juillet 1908, avait été arrêté avec le compagnon Ouin lors d’une manifestation antimilitariste et avait été poursuivi et condamné à 15 jours de prison tandis que Ouin avait été condamné à 1 mois.


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