Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GRANDIDIER, Alfred

Né à Saint-Denis le 17 mars 1875 — Peintre — Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) — Londres & Birmingham
Article mis en ligne le 28 janvier 2013
dernière modification le 23 juillet 2024

par ps
Alfred Grandidier

Fils de Nicolas et de Marie Rischoilley, Alfred Grandidier résidait rue de la Charronnerie à Saint-Denis où au début des années 1890 il était membre du groupe anarchiste local dont faisait également partie son frère Louis qui à la fin des années 1890 sera le gérant du Père Peinard et du Libertaire. Suite à des poursuites et à une condamnation à 4 ans de prison et 10 ans d’interdiction de séjour pour “cambriolage”, il se réfugia à Londres en octobre 1893 où il était lié au compagnon Jules Corti. En 1894 il figurait sur une liste d’anarchistes établie par la police des chemins de fer qui le disait alors réfugié à Birmingham. Il se serait également caché chez le frère du compagnon suisse Latour à Camden. Fin décembre 1894, de retour de Belgique, il avait été arrêté à Londres chez le compagnon Rousseau et fut, semble-t-il, renvoyé en Belgique.

Il rentra par la suite en France où, en décembre 1904, il épousa Hélène Sauvel à Amiens et semble avoir cessé de militer.


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