Le 20 mars 1892, la présenve de Malagoli avait été signalée avec plusieurs autres compagnons italiens — dont Rappa, Chericotti, Malatoni, Dorsani et Colombo — lors d’une réunion du Cercle international salle Horel à laquelle avaient assisté environ 150 compagnons qui, selon la police, s’étaient « déclarés partisans de la propagande par la dynamite ». Début janvier 1892, selon un indicateur, il auraitproposé d’aller « poignarder Jean Grave », pour ce débarasser du journal La Révolte jugé trop bourgeois.
Expulsé de France par arrêté du 30 mai (ou mars ?) 1892 Denis Malagoli s’était réfugié à Londres. En 1894 son nom figurait sur une liste d’anarchistes établie par la police des chemins de fer en vue de « surveillance aux frontières ». En 1898 il figurait sur une liste d’anarchistes italiens ayant disparu de Modène.
En 1904, il collabora au numéro unique du journal La Vera Civilta publié à Biella par Severino Gilone à l’occasion du 1er mai et qui fut saisi par les autorités.