Armand Onoric qui était arrové à Paris en 1913 et avvait été mobilisé en 1914 au 117e régiment d’infanterie, avait été versé dans une service auxilaire après avoir été blessé au front par un éclat d’obus, puis avait été renvoyé dans ses foyers le 28 octobre 1915.
Domicilié 23 rue Sedaine (11e arr), il travaillait comme ouvrier cimentier à la Société du béton armé puis à la Société générale d’entreprise dont il fut renvoyé à chaque fois pour « propagande syndicaliste et insuffisance au travail ». En août 1916 il fut élu au poste rétribué de délégué à la propagande du syndicat général du bâtiment. Qualifié de « syndicaliste révolutionnaire militant, partisan de l’action directe, toujours prêt à passe rde la parole aux actes » il était membre du Comité pour la reprise des relations internationales et du Comité de défense syndicaliste.
En 1918, après avoir divorcé l’année précédente, il avait confié ses deux filles à l’orphelinat de Madeleine Vernet L’avenir social à Epône.
Membre en 1919 du groupe des Amis de l’Internationale et des Amis du Libertaire, il était également, semble-t-il, le trésorier de la commission administrative du syndicat du bâtiment de la Seine. Adhérent des Comités syndicalites révolutionnaires (CSR), il s’opposa souvent à Piette Monatte. Lors de la désignation des délégués au Congrès CGT d’Orléans en septembre 1920 il avait déclaré : « Nous ne voulons plus continuer à entretenir les maquereaux du syndicalisme qui collaborent avec la bourgeoisie au détriment de la classe ouvrière. Il faut donc mener une active propagande en faveur de la scission », déclaration qui lui valut sans doute d’être remplacé bien qu’il ait été désigné comme délégué, puis d’être blâmé par les instances dirigeantes.
En 1920, il étaitavec Pericat, l’un des repréentants du bâtiment au Comité de l’Entride (voir Bidault).
En février 1922 il fut élu à la commission exécutive de l’Union des syndicats de la Seine, mais démissionna en cours de mandat. L’année suivante il participait à l’emprunt pour Le Libertaire quotidien.