Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GODARD (ou GODART), Émile, Hyppolyte

Né le 14 janvier 1863 à Damouzy (Ardennes) — Journalier ; terrassier — Charleville (Ardennes) — Reims (Marne)
Article mis en ligne le 27 mai 2012
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

Fils d’un ouvrier cloutier, Émile Godard (parfois orthographié Godart), qui était marié à Marie Adèle Osdoy et père de trois enfanst, résidairt habituellement à Charleville où il travailleit comme journalier.
En octobre 1884 naissait son fils Albert, puis en août 1886 son fils Etienne et enfin en septembre 1889 sa fille Catherine, décédée 2 mois plus tard.
Il était arrivé à Reims en décembre 1891 ou janvier 1892 venant de Charleville et résida 25 rue des Gobelins. Il y fut l’un des diffuseurs du Père Peinard et de La Révolte et c’est lui qui, en février 1892, déposa la déclaration de publication du journal Le Déchard (Damery, 2 numéros du 20 février et du 12 mars 1892) dont les responsables étaient Michels et Anon et le rédacteur en chef Eh Kecsatfoux (sic).
Il figurait sur la liste d’anarchistes de Reims établie le 29 mars 1892 par le préfet et y était qualifié de “militant dangereux”. Sin nom figurait toujours sur l’État des anarchistes de Reims de février 1894. Il s’installa par la suite, semble-t-il, à Chalons où il travaillait comme terrassier, et avant de regagner les Ardennes en juin 1899. Il avait travaillé sur divers chantiers de la Marne avec notamment le compagnon François Bury. Dès 1899 le sous-préfet de la Marne indiquait que Godard ne fréquentait plus ni les réunions ni les militants anarchistes.

En novembre 1896, avec sa famille, il allait s’installer à Reims. En 1899, il repartait dans les Ardennes. Le 5 août 1910, il arriva à Châlons-sur-Marne avec sa femme, venant de Sainte-Menehould (Marne), il avait l’intention de se fixer dans cette ville et d’y travailler comme terrassier.

Au début des années 1910 il résidait toujours à Châlons-sur-Marne où il travaillait régulièrement et n’était l’objet d’aucune remarque défavorable.


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