Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

SGAI, Angelo

Né à Barberino di Mugello (Florence) le 28 avril 1898 — Manoeuvre — Florence — Marseille (Bouches-du-Rhône)
Article mis en ligne le 13 mai 2012
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Mobilisé pendant la première guerre mondiale et militant anarchiste, Angelo Sgai avait émigré en 1921 en France où il allait s’installer à Marseille où il allait développer une intense activité anarchiste. A l’automne 1924, avec Gino Luceti, Paolo Bonatti, Antonio Cherici, Dario Castellani, Fosca Corsinovi et Sabattino Gambetti, il y fut l’un des souscripteurs à l’hebdomadaire Fede (Rome, 16 septembre 1923- 10 octobre 1926) publié par Luigi Damiani.

Fiché le 17 novembre 1927 comme « anarchiste dangereux », il était signalé l’année suivante par la police italienne comme « un des plus violents anarchistes individualistes de Marseille ».

Naturalisé français en 1933, il réduisit alors son militantisme tout en continuant de rester fidéle à ses idéaux et à se montrer hostile au régime fasciste qualifié « d’ esclavagiste ». Il était toujours en France au début de la Seconde Guerre mondiale.


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