Ouvrier sur le port de Brest, Jean Marie Petrequin était en 1892 l’un des animateurs du noyau anarchiste de Lambézellec. Il était abonné à cette époque au journal anarchiste Le Falot cherbourgeois (Cherbourg, au moins 8 numéros du 1er janvier au 15 avril 1892) dont le gérant était G. Havard. En 1893 il fut inscrit sur la Liste des anarchistes notables du Finistère. Il vivait alors en collectivité avec les compagnons Régis Meunier, Émile Hamelin et André Bizien, à Lambézellec, au lieu dit Keranfurust Izella dans une maison appartenant au compagnon Adolphe Sèvre et surnommée « la maison des anarchistes ». Comme plusieurs autres militants de la région il fut l’objet d’une perquisition le 3 janvier 1894, puis, à l’exception de Meunier, fut relâché quelques jours plus tard avec Hamelin et Bizien. Lors du recensement fin 1894 des anarchistes de la région il était qualifié de « dangereux ».
Jean Marie Petrequin (ou Prétequin) serait mort le 21 mai 1896.