Jules Labonne, qui était membre au début des années 1900 du groupe Les Précurseurs d’Alger, avait été nommé en septembre 1909 avec Firmin Emeric à la gérance de l’hebdomadaire La Révolte (Alger, 11 numéros, 10 juillet 1909-29 janvier 1910) en remplacement du premier gérant, Maurice Gilles, qui venait d’être arrêté et était poursuivi devant les tribunaux. En 1909, lors d’une arrestation il avait été l’objet dans un commissariat de sévices policiers avec Mouren.