Fils d’un journalier, Jules Parant habitait à la veille de la Première Guerre mondiale à Paris 22, boulevard de Charonne (XXe arr.). Terrassier, syndicaliste révolutionnaire, membre du syndicat des terrassiers et du conseil d’administration de la Fédération du Bâtiment, il fut mobilisé au 37e régiment d’artillerie et appartenait en mars 1916 à la 73e batterie de ce régiment stationné à Bourges.
Après la scission syndicale, Parant milita à la CGTU. Il fut élu en 1923 au secrétariat fédéral avec 85 voix (voir Paul Jouteau) lors du congrès de la Fédération unitaire du Bâtiment. La Fédération était alors dominée par des syndicalistes révolutionnaires hostiles au Parti communiste. Les relations au sein de la Fédération étaient tendues. En décembre 1923 il fut avec Boudoux, Paul Jouteau, J. Le Pen et H. Mercenier l’un des fondateurs du Cercle syndicaliste Fernand Pelloutier domicilié 33 rue de la Grange-aux-Belles, siège de la Fédération du bâtiment. Parant et Epinette démissionnèrent du bureau fédéral. Parant suivit-il, comme Epinette, la majorité lorsqu’elle rompit avec la CGTU. pour s’orienter vers « l’autonomie provisoire » ?