Aristide Ribolini avait commencé à militer dans le mouvement anarchiste à la fin de son adolescence. En 1919 il était le secrétaire du cercle de jeunesse Germinal et collaborait à la rédaction des journaux Il cavatore (Carrare) et au bimensuel anarchiste communiste Il 94 (Carrare, 12 août 1911- 5 décembre 1920) dirigé par A. Meschi et participait activement aux réunions de la Chambre de travail.
Le 21 octobre 1920, suspecté d’être l’auteur d’un attentat à la bombe contre le siège de la Banca d’Italia à Carrare pour protester contre les arrestations de Malatesta et de Borghi, il fut finalement acquitté par manque de preuves. Toutefois et pour échapper aux persécutions des fascistes, il devait quitter Carrare et émigrait en France.
En 1925 il résidait à Marseille où il logea Gino Lucetti. Après l’attentat commis par ce dernier contre Mussolini, il fut recherché mais parvint à gagner les États-Unis.
En 1934-1935 il était à nouveau à Marseille sous la fausse identité de Battista Leonardi. Arrêté en 1938 il était condamné à 2 ans — peine réduite en appel à 18 mois — de prison pour « infraction à arrêté d’expulsion et incitation à la haine de classe » et était incarcéré à la prsion de Nîmes. En 1940 il était interné à la prison Chave de Marseille. Libéré suite à la convention d’armistice, il refusa de rentrer en Italie et était toujours en France en 1942.
A la Libération il était reparti pour les États-Unis où il devait décéder le 19 novembre 1973.