Selon la police François Piccinelli aurait été détenteur de cartouches de dynamite qui lui auraient été apportées de Bruxelles en 1890 par Rovigo. Expulsé de France — où il avait résidé à à Nice, Marseille et Paris — par arrêté du 7 février 1891 François Piccinelli Franco s’était réfugié à Londres où il travaillait comme coiffeur. En 1894 il avait été renvoyé par Maurice Escaré dont il avait vendu les meubles. En 1894 son nom figurait sur une liste d’anarchistes établie par la police des chemins de fer en vue de la « surveillance aux frontières ». Selon la police britannique, à l’automne 1894 il aurait été envoyé, via Bruxelles, en Italie par Parmeggiani pour “y faire de l’estampage de marchandises”. Mais un autre rapport de la même époque le disait parti pour New York après un vol de bijoux.
Franco Piccinelli, qui avait largement contribué à aider notamment Les Temps nouveaux, est décédé dans un hôpital de New York le 12 octobre 1913. Le compagnon A. Baillif à New York ouvrait une souscription en faveur de sa compagne.