Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BAERISWIL (ou BAERISVUYL), Frédéric, Jean

Né à Fribourg (Suisse) le 16 novembre 1864 — Ebéniste — Suisse — Arras (Pas-de-Calais)
Article mis en ligne le 11 août 2011
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.
Frederic Baeriswil

Fils naturel de Thérèse Baeriswil, Frédéric Baériswil, fiché comme anarchiste en janvier 1893 et résidant depuis environ 1889 à Arras, 6 rue des Augustins, était abonné à La Révolte. Outre Jean Grave, il était également en contact avec le compagnon Victor Leleu qui travaillait comme concierge à l’orphelinat de Cempuis et dont il avait fait la connaissance à Arras. Il fut inculpé le 5 janvier 1894 pour « association de malfaiteurs ». Lors de la perquisition à son domicile, la police avait notamment saisi divers textes en sténographie (copies d’extraits des Paroles d’un révolté de Kropotkine), un Almanach du Père Peinard, des exemplaires de La Revue anarchiste, 26 exemplaires d’un numéro de La Révolte et 27 exemplaires de son supplément littéraire, 21 numéros d’un exemplaire du Père Peinard, un portrait de Ravachol, une photographie de Bakounine. Transféré à la prison de Mazas, il bénéficia le 12 février d’une ordonnance de mise en liberté provisoire mais fut expulsé de France par arrêté du 15 février 1894. Son nom figurait sur une liste d’anarchistes établie par la police des chemins de fer pour la surveillance de leurs déplacements.


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