Admis au syndicat des correcteurs le 1er juillet 1908, Jean Biso fut pendant douze ans au moins membre du comité syndical, en 1913-1914, en 1925, 1927, de 1932 à 1936, en 1939 et en 1940. Secrétaire adjoint en 1927, il devint secrétaire général de son syndicat en 1933 à la mort de Villeval, le demeura jusqu’en 1936 et occupa de nouveau ce poste de 1939 à l’exode de 1940 (une incertitude demeure pour les années 1927-1931). En 1937, il avait été candidat à la CE de l’UD des syndicats de la Région parisienne (congrès des 5-7 février).
Jean Biso fut délégué par son syndicat aux congrès confédéraux de Paris en 1933 et en 1935 et de Toulouse en 1936, ainsi qu’aux congrès fédéraux de Strasbourg en 1934 et de Clermont-Ferrand en 1939 ; il représenta les correcteurs au congrès international de la Paix à Bruxelles en 1936.
Selon Lecoin, Jean Biso l’aida pour la mise au point du texte du tract Paix immédiate lancé au premier jour de la Seconde Guerre mondiale.
Jean Biso appartenait à la Franc-maçonnerie. (cf. L. Campion, Les Anarchistes dans la FM, op. cit.). En 1950 il habitait 24 rue pigalle (Paris 9). Il est décédé à Paris le 15 mars 1966.