Fils d’un ferblantier et d’une couturière, Roland Noget, anarchiste, appartint à la Muse rouge, groupe de chansonniers révolutionnaires, et prit part aux « veillées » de la société La Normandie où l’avait fait entrer le poète Charles Pessey.
Roland Noget milita également au sein du mouvement pacifiste. Il fut membre dans le IIIe arrondissement de la Ligue internationale des combattants de la paix (LICP) puis, mécontent de l’orientation droitière de cette dernière, rallia la Ligue internationale d’action pacifiste et sociale (LIAPS) fondée le 14 avril 1934, sous la présidence d’honneur de Victor Méric, par Cantaret (ou Cantarel) et Jean-Paul Monteil. Cette dernière se fixait pour but la lutte « contre le fascisme et la guerre par tous les moyens ». Roland Noget fut responsable du groupe qui réunissait les militants de la LIAPS des quatre premiers arrondissements de Paris.
Il appartint au groupe de défense du journal La Patrie humaine. Enfin, il fut trésorier du journal La Clameur (Paris, novembre 1932 à novembre 1936) organe de l’Union des Intellectuels pacifistes (UIP) puis organe mensuel d’action sociale et antifasciste, d’orientation communiste libertaire, dirigé par René de Sanzy. Il collabora à L’Almanach de la paix pour 1934 (Paris) édité par l’UIP.
Atteint de tuberculose, Roland Noget mourut à l’hôpital de Caen le 31 juillet 1935. Il était alors manœuvre.