En 1906 Adele Morigi qui résidait à Cesena était abonnée à l’hebdomadaire anarchiste L’Aurora (Ravenne, avril 1904-janvier 1907). En 1910 le Ministère de l’intérieur signalait qu’elle recevait la revue Pensiero e volontà de Luigi Fabbri. Adele Morigi qui était également abonnée aux journaux L’Agitatore, Rompete le file (Bologne) et Volontà (Ancône), lors de la polémique entre Rygier et Zavattero, prit partie pour ce dernier. Elle était la compagne du militant socialiste Gerolano Valponi dont elle eut trois enfants.
Pendant la Première guerre mondiale, par l’intermédiaire de l’hebdomadaire Cronaca libertaria (Milan, 14 numéros, 3 août au 1er novembre 1917) elle maintint les contacts avec Zelmira Peroni rédactrice de Il Libertario (La Spezia). En 1917 elle s’installait à Turin où vivait une de ses filles.
Adele Morigi fut radiée en 1930 des listes de subversifs émis par la police fasciste, toutefois en 1943 le préfet signalait au Ministère de l’intérieur qu’elle résidait toujours à Turin.
Adele Morigi est décéée à Turin le 23 janvier 1957.