Fils de l’ouvrier fondeur Georges Mertz et de Marie Bouteilles, Georges Mertz, le 27 janvier 1890, lors du tirage au sort effectué pour le service militaire, avait pris dans la corbeille le plus de numéros qu’il put et les avait jeté dans la salle en criant « A bas les frontières ! Vive l’humanité ! ». Arrêté et frappé par les gendarmes au moment où il s’apprêtait à détruire le registre d’inscription des conscrits, il fut trouvé porteur de journaux et brochures anarchistes et d’une petite fiole d’acide sulfurique avec laquelle il avait tenté de brîler les bulletins. Un autre compagnon, Manière, présent sur les lieux fut également arrêté, fouillé puis relâché tandis que Mertz, auquel on attribua un numéro du tirage au sort, était emmené à la Préfecture, au Palais de justice puis en prison. Le 31 janvier lors de l’audience, il revendiqua son acte et fut condamné à 5 jours e prison et 15 francs d’amende, peine qui sur appel du Ministère public, fut portée à 1 mois de prison. En 1892 il était inscrit sur la Liste des anarchistes de Dijon. Il était alors membre du groupe Les Résolus de Dijon dont l’animateur principal était François Monod et auquel appartenanientAlfred Catinot, Gaillard, Lanquetin, Jean-Baptiste Manière, Clovis Massoubre, Lucien Poncelet. et Rousset, entre autres.
S’agit il de lui ou d’un frère (également prénommé Georges ?) qui, le 20 février 1892, lors du tirage au sort du canton de Dijon-Ouest, avait refusé aux cris de Vive l’anarchie !, avait été arrêté tandis que le maire avait tiré à sa place (cf. Le Soir, 21 février 1892).
Le 15 mars 1894 il avait été l’objet d’une perquisition à Dion.
L’un des frères (?) Mertz avait été envoyé dans les Bataillons d’Afrique et avait été condamné à un an de prison pour désertion. En 1896 il était en région parisienne et travaillait comme peintre en bâtiment.
Georges Mertz figurait toujours en 1905 sur les listes d’anarchistes à Dijon.
Georges Mertz avait été mobilisé et envoyé au front lors de la Première guerre mondiale.