Le 16 décembre 1912 Pierre Avon participait à la journée d’action contre la guerre. En 1913 il était ouvrier ajusteur à l’entreprise métallurgique Barthélémy et Cie dans le quartier de la Belle de Mai à Marseille. Il était signalé comme militant anarchiste fréquentant le groupe d’éducation anarchiste et de propagande qui se réunissait dans un bar au 63 allée des Capucines. Ce groupe de tendance individualiste comprenait une vingtaine de militants dont Henri Arcos, Charles Dimier, Camille Dupuy, Manuel Font, Clara Gay, Marie Mauger, Elisabeth Robin, Auguste Spoerli et Jean-Louis Vars. Son frère Fortuné (né le 9 février 1890), soldat à cette époque, participa également à des réunions du groupe.
Ajourné pour faiblesse générale, de 1913 à 1917, il fut détaché en septembre 1917 comme ouvrier tourneur à l’usine Paulet de Marseille. Après sa démobilisation en septembre 1919, il anima un groupe de la Fédération communiste des soviets puis adhéra par la suite au Parti communiste (voir sa notice complète dans le Maitron).