Militant actif de la CNT de Checa (Guadalajara) Agapito Arauz était à la fin des années 1920 et début de 1930, en région parisienne où il travaillait à la réfection des abattoirs de la Vilette et avait été fiché par la Sûreté Natinale.
Rentré en Espagne, sans doute après la proclamation de la République, il était en 1933 à Benavent de Tremp (Lérida) où il était employé à la fabrication de charbon de bois.
Il était passé en France à la fin de la guerre civile. et avait été interné au camp d’Argelès où le 25 novembre 1939 il avait été enrôlé dans la 122è Compagnie de travailleurs étrangers (CTE) à destination de Toulouse. Après la capitulation, il fut affecté au 505ème Groupe de travaileurs étrangers (GTE) basé au camp de Clairfont et chargé de la construction des barraquements du camp de Noé à une quarantaine de kilomètres de Toulouse. A la fin des travaux, le 505ème GTE fut dissoute et se membres transférés au 561ème GTE basé au camp du Récebédou.
En 1942 il travaillait semble-t-il à la poudrerie de Toulouse parvint à bénéficier du regroupement familial et de retruver sa compagne et leurs filles.
En 1943 travaillait pour une entreprise forestière dans la zone de Fabas (Ariège).
A la Libération ilse trouvait à Fabas. Lors de la réorganisation de la CNT en régionales et locales d’origine il avait été nommé secrétaire du comité de relations des anciens militants de la CNT de Checa en exil. Il appartenait à la FL-CNT de Cazères (Haute-Garonne) avec notamment le compagnon Juan Riera Santacreu.
Agapito Arauz est décédé le 10 novembre 1948 lors d’un accident du travail à Fabas (Ariège) et a été inhumé à Salies du Salat (Haute-Garonne).