Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BUSSOT RAURICH, Dimas

Né à San Feliu de Guixols (Gérone) le 16 juin 1894 — mort en 1981 — Mécanicien ; ajusteur — MLE — FEDIP — CNT — Badalone & Gerone (Catalogne) — Perpignan (Pyrénées-Orientales)
Article mis en ligne le 1er avril 2011
dernière modification le 8 août 2024

par R.D.
Dimas Bussot Rourich (carte FEDIP)

Dimas Bussot Rourich était le fils de Felipe Bussot Sais et de Dolors Rourich Sala. Après des études élémentaires il avait commencé à travailler très jeune comme mécanicien.
En 1912 il s’était installé à Barcelone où il allait trvailler à l’atelier naval Vulcano et adhéré au syndicat CNT de la métallurgie. A cette même époque il fut agressé par des membres du syndicat libre.
En avril 1914 il fut le délégué de Palamos au congrès de la CNT de la métallurgie.

Militant ensuite de la CNT de Badalone (Barcelone), Dimas Bussot Raurich en fut le secrétaire de 1917 à 1919. Il fut le délégué de la Fédération locale au congrès régiona catalan tenu à Sans du 28 juin au 1er juillet 1918. Il fut de noubeau délégué de plusieurs syndicats lors du congrès de 1919.
Puis il revint en 1920 dans sa province natale de Gérone où il allait mener un important travail d’organisation de la confédération. C’est à cette époque qu’il avait épousé Amparo Ferrer Plaja. Il travaillait alors dans les ateliers de chemins de fer MZA et y avait fondé le syndicat CNT ferroviaire de Gérone.

En 1931 il avait fondé la coopérative de consommateurs L’Esperança Gironina qui comptait oprès de 250 membres et cette même année avait été nommé président de la Fédération provinciale des coopératives, puis membre du Comité des coopératives d’Espagne (Madrid).
Les 31 mai-1er juin mai 1931 il fut délégué de Gérone à une conférence régionale tenue à Barcelone.

Dès le début du coup d’État franquiste de juillet 1936 il fut membre du Comité antifasciste de Gérone. A partir de 1937 et jusqu’à la fin de la guerre civile, il fut membre du conseil municipal de Gérone et président de la Fédération des coopératives. En 1937, il avait été nommé secrétaire général de la Fédération Locale des Syndicats Industriels de la CNT de Gérone et délégué du Département d’Approvisionnement de la Commission Régionale de la II Région.

Exilé en France lors de la Retirada, il avait été interné dans divers camps (Argelès, Saint-Cyrien, Bram) puis enrôlé dans une Compgnie de travailleurs étrangers (CTE) à Saint-Malo et Brest. Pendant l’Occupation il avait été réquisitionné par les allemands, envoyé au camp de Guernesey pour travailer dans la métallurgie, puis dans le Pas-de Calais. Quelques jours avant le débarquement du 6 juin 1944, lors d’une permssion dans sa famille en Normandie, il avait déserté et avait rejoint la Résistance avec laquelle il allait participer aux combats pour la Libération.

Après la guerre il s’était installé à Perpignan où il allait travailler comme ajusteur à la SNCF et où il demeurait 11 rue Olive.
Il militait dans les années 1950 à la CNT en exil à Perpignan ainsi qu’à la Fédération espagnole des déportés et internés politiques (FEDIP). En outre il était membre avec sa compagne du Spanish Refugee Aid fondé en 1953 à New York par Nancy Mac Donald. Dimas Bussot, qui était penssionné de guerre pour sa participation à la Résistance, est décédé à Vallebone en 1981.


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