Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

TELLO MONTERDE, Lucas

Né à Rudilla (Teruel) le 18 octobre 1888 — mort en déportation le 28 août 1941 — Ouvrier charpentier ébéniste — CNT — Epila (Aragon) — France
Article mis en ligne le 25 février 2011
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Au moment du coup d’État franquiste de juillet 1936, Lucas Tello Monterde se trouvait avec sa famille dans le village de Tormos où il était venu pour travailler sur le chantier de construction du barrage de la Sotonera. Tormos étant tombé aux mains des fascistes, il parvenai, en octobre, à passer en zone républicaine avec sa famille. Au printemps 1938, devant l’avance franquiste, la famille se repliait alors sur Barcelone. Le 7 février 1939 Lucas Tello, sa femme et son fils Jesus, passaient en France lors de la Retirada. Arrivés au village de La manère, ils furent ensuite transférés en train jusqu’à un camp à Angoulème. A l’arrivée des allemands, Lucas Tello et son fils Jesus furent déportés avec d’autres familles de réfugiés espagnols au camp de concentration de Mauthausen où ils arrivèrent le 24 août 1940 et eurent les matricules 3840 (Lucas) et 3841 (Jesus). Le 24 janvier 1941 ils étaient transférés au camp de Gusen où, quelques mois plus tard, le 28 août, Lucas Tello Monterde (matricule 9732) devait décéder. Son fils Jesus, participera à l’organisation clandestine et à la libération du camp au printemps 1945.


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