Dans les années 1890, Oscar Massin, qui travaillait à l’imprimerie montée par Villeval, hébergea de nombreux compagnons étrangers dont le déserteur français Corneglia qui avait été expulsé de Suisse. Il travaillait la nuit comme typographe au journal Le Peuple. Il collabora à de nombreux titres de la presse libertaire dont La Misère, L’Homme Libre, La Débacle, La Lutte pour l’art.
Le 3 avril 1895, lors du procès de Willems poursuivi pour un article paru dans Le Libertaire, il fut témoin à décharge et assura avoir été l’auteur de l’article, témoignage qui avait été rejeté par la cour.
Dans les années 1900 il aurait cessé de s’occuper de politique.
Il pourrait s’agir du Massin qui le 23 décembre 1893, lors de la représentation de la pièce « L’ennemi du Peuple » au Théâtre du Parc, avec un groupe de compagnons de la Jeune Garde socialiste dont Simonin (voir ce nom), avait distribué l’imprimé Le Chant des antipatriotes et crié « Vive l’anarchie ! » avant d’être expulsé d la salle.