Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site

Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ARISO LLESTA, Antonio

Né à Albalate de Cinca (Huesca) en 1914 — mort en décembre 1984 — Paysan — FIJL — CNT — Albalate de Cinca (Aragon) — Toulouse (Haute-Garonne)
Article mis en ligne le 6 octobre 2010
dernière modification le 23 juillet 2024

par R.D.

Antonio Ariso Llesta était l’animateur de la CNT à Albalate de Cinca (Huesca) où il était paysan. Après l’insurrection de décembre 1933 il avait été condamné à une lourde peine de prison et était resté deux ans interné à Alcala de Hénares. Pendant la guerre civile il a été milicien dans la Colonne Durruti où il était également secrétaire des groupes culturels de la Fédération Ibérique des jeunesses Libertaires (FIJL). Il y participa à la création de groupes de sabotages en territoire ennemi. Il échoua lors d’une mission culturelle qui lui avait été confiée et fut sur le point d’être fusillé par ses propres camarades, puis fut exclu de la Colonne, une mesure particulièrement injustifiée vu le peu d’intêret de la mission culturelle. Dès lors Antonio Ariso se considéra comme « mort moralement ».

A l’hiver 1939, lors de la retirada, il était passé en France avec sa compagne Josefina et leur bbé âgé de 6 mois qui décéda lors de la traversée des Pyrénées et qu’ils durent inhumé dans une petite valise servant de cercueil au bord d’une route. José à ce propos, interné au camp de Saint-Cyprien, écrira en avril 1939 une poésie (Entre lirios y zarzas) qui en 2020 sera l’une des pèces présentées à l’exposition De l’objet-mémoire à l’artisanat d’art : l’exil espagnol de 1939 à nos jours, organisée à Toulouse par le Centre toulousain de documentation sur l’exil espagnol (CTDEE). (voir portfolio)

Antonio Ariso Llesta est mort à Toulouse en décembre 1984.

Son frère José était également un militant libertaire.


Dans la même rubrique

AUGUSTO, Diamantino

le 24 juin 2024
par R.D.

AUDO

le 24 juin 2024
par R.D.

AUBRY, Marie « ANDREE » [née LATINAUD]

le 24 juin 2024
par R.D.

AUBRECHT, Vilem

le 24 juin 2024
par R.D.

ASPEL CASADEMONT, Bartolome

le 24 juin 2024
par R.D.