Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site
Descriptif du site
Mort en 1949
CANOVAS CERVANTES, Salvador “CATILINA”, “Victor Ibero”, “Nini”
CNT - Journaliste - Séville (Andalousie) – Madrid (Nouvelle-Castille) – Paris – Caracas
Article mis en ligne le 18 décembre 2006
dernière modification le 26 octobre 2023

par R.D.

Journaliste combatif lié au mouvement libertaire, Salvador Canovas Cervantes avait fondé dans les années 1910 le quotidien La Tribuna à Madrid.

Le 16 décembre 1930, alors que tout le territoire espagnol était sous l’état de guerre et qu’avait été rétablie la censure, paraissait à Madrid le quotidien du soir La Tierra dont le propriétaire et directeur était Salvador Canovas ; la rédaction comprenait Mariano Sanchez Roca (sous directeur), Ezequiel Endériz (rédacteur), Luis Rodriguez (administrateur) et Eduardo de Guzman (rédacteur en chef). Le journal, réalisé dans la vieille et ancienne imprimerie de La Tribuna était ouvertement républicain et fortement orienté par la CNT. Avec la proclamation de la République, le quotidien connaitra une diffusion considérable et contribuera à la formation d’un grand nombre de journalistes libertaires. Suite à l’insurrection de 1934 et au rétablissement de la censure, le quotidien cessera de paraître à l’été 1935.

Au début 1933 S. Canovas aurait été à Séville où il était membre d’un groupuscule, le Partido Revolucionnario Iberico, et était accusé par les communistes d’avoir organisé des attentats contre ses militants.

Lors du déclenchement de la guerre civile, S. Canovas s’était intégré à la rédaction du quotidien de la CNT Solidaridad obrera où il allait publier de grands reportages et où il deviendra la bête noire des staliniens. Il aurait été également le directeur du quotidien cénétiste Castilla Libre (Madrid).

Exilé en France à la fin du conflit, il y a été le directeur de Democracia (4 n° en 1939) publié par le Conseil général du mouvement libertaire espagnol. A la libération il était membre de la rédaction de Solidaridad obrera (Paris) puis en décembre 1947 émigrait au Vénézuela où il ne parviendra pas à s’intégrer au cercle très fermé du journalisme vénézuelien.

S. Canovas est mort à Caracas en 1949.

Ouvres : - Apuntes historicos de Solidaridad obrera : proceso historico de la revolucion española (Barcelone, 1937) ; - De Franco a Negrin pasando por el partido comunista : historia de la revolucion española (Toulouse, 1945) ; - Como llego a reinar Fernando VII (Madrid, 1930) ; - Durruti y Ascaso : laCNT y la revolucion de julio (Toulouse, 1948) ; - Energias : suntesis de las actividades nacionales (Madrid, 1936 ?) ; - El primer pronunciamiento (Madrid, 1930) ; - Pugna entre dos poderes : soberania y monarquia absoluta (Madrid, 1929) ; - Pugna entre dos poderes : la soberania nacional triunfa sobre la monarquia absoluta (Madrid, 1937) ; - La revolucion de julio de 1936 (Barcelone, 1938).


Dans la même rubrique

CANOY, Antoine « TROUCY »
le 7 janvier 2024
par R.D.
CAMPANA, Cleto
le 10 septembre 2023
par R.D.
CANOVAS, Isabel
le 7 janvier 2023
par R.D.
CAMACHO, Antonio
le 2 janvier 2023
par R.D.
CANO FLORES, José
le 26 décembre 2022
par R.D.