Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

JUVIGNY, Henri, Gustave “VAGNY”

Né le 28 juin 1889 à Etrépagny (Eure) — FCAR — CGT — Garçon de café ; Camelot — Lille (Nord)
Article mis en ligne le 3 septembre 2010
dernière modification le 23 juillet 2024

par R.D.

Henri Juvigny était le fils d’ Auguste Alfred Edmond Juvigny, brocanteur, et d’Esther Euphémie Hyppolite Gantier, laitière.
En 1909 Henri Juvigny avait hébergé le compagnon Boisleux à sa sortie de la prison de Lille et visitait en prison les compagnons Broutchoux et Lecoustre. Cette même année 1909 i:l avait été inscrit au Carnet B.

Au début des années 1910, il était, avec Duvernay l’un des animateurs du Groupe d’éducation révolutionnaire qui se réunissait au 58 rue de Tournai.

Le 25 février 1910, il nia avoir distribué lors du conseil de révision à Etrepagny la brochure antimilitariste A un conscrit. Il était alors domicilié 34 rue de la Barre, puis l’année suivante déménagea 12 rue Mathieu (ou Mahieu).
En juin 1910, i il avait fondé à Lille, le groupe d’éducation et d’action anarchiste Union Revolucionaore, qui se réunissait chaque semaine chez lui, au numéro 22 de la rue Augustins. Le 20 octobre 1910 il fit l’objet, comme plusieurs autres compagnons, d’une perquisition qui ne donna aucun résultat.

A l’automne 1911, il fut chargé de la souscription en faveur du compagnon Léon Lombart, gérant du Réveil du textile, qui venait d’être condamné par défaut à 50 francs d’amende et saisie sur salaire.

Ancien membre du Groupe d’action et d’éducation syndicaliste et du groupe des temps Nouveaux, ami de Broutchoux, Henri Juvigny fut candidat abstentionniste dans la 1ere circonscription de Lille lors des élections législatives de 1914. L’année précédent il était le secrétaire du groupe de Lille et avait participé au congrès national tenu à Paris les 15-17 août 1913 où avait été fondée la Fédération communiste anarchiste révolutionnaire (FCAR). Il travaillait à cette époque comme plongeur dans un café avant de devenir camelot (courtier en librairie) et demeurait 98 rue de Paris où se déroulaient les réunions du groupe dont faisaient entre autres partie Valecamps, Béranger, Decamps et Empire.

En 1913-1914 il fut le rédacteur en chef du Cri du peuple (Lille, 39 numéros, octobre 1913- 27 juin 1914)). sous-titré “hebdomadaire communiste et de revención sociale”,

En ce début des années 1910 il était également le responsable à Lille du Comité de défenses sociale (CDS) et était inscrit au Carnet B.


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