Marcel Jouot avait été incorporé le 10 octobre 1913 au 28ème Régiment d’infanterie. Blessé au front le 31 août 1916 ce qui avait valu d’^tre décoré de la Croix de Guerre, il avait été versé dans les sevices auxilaires avant d’^tre renvoyé dans ses foyers le 5 août 1919.
Marcel Jouot résidait au début des années 1920 73 rue Gambetta lors de ses séjours à Béziers avant de remonter à Paris où il travaillait comle ouvrier opticien. Divorcé de Marie Alleaume (épousée en octobre 1920) Il vivait maritalement depuis juillet 1921 avec Noelle) Verges née à Tarbes en 1888.
Le 22 avril 1922 il avait été nommé au Comité d’iniative de l’Union anarchiste (UA).
Début novembre 1922 il était revenu à Béziers où il avait été embauché aux Etablissements Fouga et dont il avait été licencié le 3 février 1923 pour "manquement au travail sans autorisation". Lors de son séjour à Béziers il avait logé le compagnon Auguste Covinhes et aurait été délégué à un congrès de la Fédération anarchiste du Midi tenu à Nîmes. Dès le 6 février il était reparti pour Paris avec sa compagne Lucy. A compter d’octobre 1923 om demeura 10ter rue des Saules dans un logement que lui avait laissé le compagnon Georges Reimeringer
Il fut l’administrateur du Libertaire vers 1922-1923. Il avait participé les 12-13 août 1923 au IVe congrès de l’UA où avait été décidée la parution quotidienne du Libertaire. Militant syndicaliste et de l’Union anarchiste, il remplaça Soubervielle en mars 1924 comme gérant de la Librairie sociale. Les 1-3 novembre 1924 il avait été délégué au congrès tenu par l’UA à la maison es syndicats, avenue Mathurin Moreau.
A compter de la fin 1924 sa prèsence ne fut plus signalée dans les milieux libertaires de la capitale.
Il était également mebre depuis sa fondation début 1928 du groupe des Amis du Libertaire dont Faucier était le secrétaire. Il demeurait alors rue de Maubeuge et reavaillait come mcanicien ajusteur.
Entre les deux guerres, sa compagne, Noëlle Vergés, avait l’habitude d’interpréter des chansons libertaires dans les canarets parisiens et lors des sorties champêtres. Dans les années 1930 il demeurait 8 rue du Poteau à Paris 18e et figurait sur la liste de vérifications de domiciles d’anarchistes.
Ne militant plus activement il était signalé parfois dans lesd réunions, meetings ou fêtes organisées par le mouvement libertaore. En mars 1932 il résidait 2 rue du Poteau.
Marcel Jouot, qui avait été rayé le 31 décembre 1948 des listes d’anarchistes à surveiller, est décédé en 1965 en région parisienne.