Eduardo Vivés, qui avait adhéré très jeune à la CNT, fut milicien pendant la guerre dans la colonne Los Aguiluchos où il fut blessé et membre des patrouilles de contrôle. Puis il retournait au front où en 1938 il fut fait prisonnier par les franquistes. Condamné à mort, il parvenait à s’évader à la veille de son exécution et regagnait la zone républicaine.
Passé en France en février 1939 lors de la retirada, il était interné dans un camp puis enrôlé dans une compagnie de travailleurs étrangers. Puis il s’établissait avec sa compagne Rosa, à Casteljaloux où à la Libération il organisait une FL-CNT dont il allait être le secrétaire.
En 1959 il émigrait aux États-Unis. Membre du groupe Cultura proletaria et du cercle libertaire de New York, il fut également nommé secrétaire de la délégation américaine de la Solidarité internationale antifasciste (SIA).
Eduardo Vivés est mort à Woodsin (New York) le 20 octobre 1971.