Militant anarcho-syndicaliste de la région d’Angers-Trélazé, Alexandre Vinouze fut, au cours de l’entre-deux-guerres l’un des animateurs du syndicat des ardoisiers de Trélazé, d’abord à la CGTU, puis au syndicat autonome qui en 1926 adhéra à la CGTSR. Il participa notamment comme délégué des ardoisiers de Misengrain au deuxième congrès de cette organisation tenu à Lyon les 2, 3, 4 novembre 1928 où avec Le Juge, délégué des ardoisiers de Trélazé, il défendit et fit adopter la décision de revendiquer sur tous les chantiers de toutes les corporations la mise en place de délégués à la sécurité et à l’hygiène.
Alexandre Vinouze était également membre du groupe anarchiste, puis du Groupe d’études sociales (GES) adhérent à l’Union anarchiste et dont fin 1927 il était membre du bureau en tant que responsable à la librairie-bibliothèque avec pour adjoint Judet. En 1929 il était membre avec Louis Le Juge de la commission de contrôle du GES et en mars 1931 était le secrétaire du groupe.
Fin 1936, suite aux désaccords survenus au sein du groupe, il quitta l’Union anarchiste et adhéra au groupe de la Fédération anarchiste de langue française (FAF). En 1937, lors de la reformation du syndicat unifié du bâtiment (SUB) CGTSR d’Angers Trélazé, il en fut nommé trésorier aux cotés de Georges Mée (président), Pierre Jaffré (secrétaire) et Yves Lozoach (trésorier adjoint).