Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

TORRES HERNANDEZ, Juan

Né à Nijar (Almeria) le 2 septembre 1895 — mort le 3 novembre 1978 — Mineur — MLE — CNT — Suria (Catalogne) — Fumel & Agen (Lot-et-Garonne) — Saône-et-Loire
Article mis en ligne le 24 mars 2010
dernière modification le 28 août 2024

par R.D.

Juan Torres Hernandez avait quitté Nijar à l’âge de 18 ans pour trouver du travail. Á la fin 1927 il se faisait embaucher aux mines de Suria (Barcelone) où, jusqu’en 1939 il allait occuper divers postes de responsabilité au syndicat CNT.

Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps dont le Vernet et Septfonds. Puis il fut envoyé dans un Groupe de travailleurs étrangers (GTE) à Fumel où, en juin 1940, sa compagne, Maria Torres Hernandez (née vers 1894) parvenait à le rejoindre. Tous deux militèrent à la Libération à la FL-CNT de Fumel, puis en Saône-et-Loire. Victime d’un accident du travail en 1963, il était mis en retraite anticipée, puis le couple s’installait en 1966 à Agen où tous deux intégraient la FL-CNT.

Juan Torres, qui avait été frappé de congestion cérébrale en 1973, est décédé à Agen le 3 novembre 1978. Maria Torres décèdera le 27 janvier 1980, après avoir légué une somme d’argent à l’organisation del’exil.


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