Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

TESAN, Antonio « DINAMITA »

Né à La Puebla de Hijar (Teruel) vers 1900 — mort le 17 juin 1962 — MLE — CNT — Saragosse (Aragon) — Barcelone (Catalogne) — Bergerac (Dordogne)
Article mis en ligne le 1er mars 2010
dernière modification le 13 juin 2025

par R.D.

C’est à Saragosse, où la famille s’était installée quand il était très jeune, qu’Antonio Tesan adhéra à la CNT dont était membre son père. En 1912, suite à leur militantisme, toute la famille était obligée de partir pour Barcelone où Antonio Tesan fit partie des groupes d’action. Son surnom de Dinamita lui avait été donné en raison de son caractère explosif.

Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps et enrôlé dans une compagnie de travailleurs. Pendant l’occupation il fut réquisitionné par les Allemands, puis, après s’être échappé participa à la résistance dans un maquis.

En 1947 il fut le délégué de la FL-CNT de Bergerac au Congrès de la CNT en exil tenu à Toulouse. A l’été 1949, il fut l’initiateur d’un appel pour aider le vieux compagnon Pio Rovira, frappé de paralysie et hospitalisé à La Rochelle où il ne bénéficiait d’aucune aide publique.

Antonio Tesan est décédé en France le 17 juin 1962.


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