Émigré au Brésil, Giulio Sorelli, militant anarcho-syndicaliste que les rapports de police décrivaient comme « l’un des plus actifs propagandistes et agitateurs anarchistes de São Paulo », fut le rédacteir principal du périodique en langie italienne La Nuova Gente (São Paulo, 2 numéros les 1er et 15 novembre 1903) dont l’administrateur était Luigi Magrassi. En 1906, il fut le directeur d’un nouveau journal de propagande, Il Libertario (São Paulo, 3 numéros du 17 octobre au 1er décembre 1906). Giulio Sorelli, après avoir été dans les années 1910, le secrétaire de la Fédération ouvrière de São Paulo, cessa tout militantisme au début des années 1920.