Salvio Aiguaviva Garcia, qu’il ne faut pas confondre avec son fils Salvio Aiguaviva Vila, était le fils d’un militant féféraliste. Dès 1912 il collaborait à la presse anarchiste à Barcelone où il résidait depuis son enfance. En 1918 il participa aux cotés de Progreso Rodenas Rodriguez, Rosario Dulcet Marti et Joaquin Cortés à une tournée de propagande anarchiste à Tarragone, Valls, Picamoixons et Montblanc. Il était membre avec Saturnino Meca Gonzalez et Manuel Faciaben Costa Icar du groupe Juventud Acrata qui organisa la Conférence nationale anarchiste de 1918 à laquelle il participa. Membre du Comité régional catalan de la CNT, il participa en 1919 à une réunion à Barcelone en vue d’organiser une fédération anarchiste. Il collabora pendant toute cette époque à plusieurs titres de la presse libertaire dont Acracia (Tarragone, 1918) dirigé par H. Plaja, Fructidor (Reus-Tarragone, 1919) dirigé également par Plaja, Germinal (Tarrasa, 2e époque, 1912-1913) et Reivindicacion (Barcelone, 1915, au moins 11 numéros) dont il fut l’un des rédacteurs et qui était dirigé par Eusebio Carbo.
De 1922 à 1930 il voyagea en Europe et au Brésil.
En 1936 il était membre du groupe dirigé parEusebio Carbo qui publiait la revue Mas Lejos (Barcelone, 9 numéros en 1935-1936).
Exilé en France lors de la Retirada, Salvio Aiguaviva s’était ensuite installé à Marseille où il est décédé en juin 1961.