A l’issue du congrès de l’UACR tenu à Toulouse en octobre 1931, André Scheck avait été nommé à la nouvelle commission administrative dont le secrétaire était P. Odéon et où il était pus partculièrement chargé de la correspondance avec les groupes du sud-ouest et de l’ouest.

André Scheck, qui avait remplacé à partir du 31 décembre 1931 Pierre Perrin Odeon comme secrétaire de l’Union Anarchiste Communiste Révolutionnaire (UACR), a participé à la plupart des congrès nationaux et régionaux de la Fédération Anarchiste parisienne (avril 1932, 4 juin 1933, etc). En mai 1932 il avait été candidat abstentionniste lors de élections législatives. Lors du congrès de l’UAC les 20-21 mai 1934 à Paris il avait été nommé à la Commission administrative de cette organisation. Il résidait à cette époque au 18 avenue Lorme à Colombes et figurait sur la liste de vérification de domiciles d’anarchistes en région parisienne. En 1935 il était plus particulièrement chargé de la correspondance avec les lecteurs et les abonnés du Libertaire. En 1936 il était le trésorier de l’Union anarchiste dont le secrétaire était Frémont et fut, en avril, candidat abstentionniste lors des électons législatives.

Lors du congrès tenu les 30-31 octobre et 1er novembre 1937 il fut à nouveau nommé à la CA de l’Union Anarchiste (UA) comme administrateur du Libertaire dont la rédaction comprenait alors C. L. Anderson, R. Rollet, H. Guérin, N. Faucier, F. Servant et M. Duviquet. Secrétaire du groupe UA de Colombes, où il résidait 3bis rue Victor Hugo, il a été ensuite trésorier de l’UA et à partir de septembre 1938 permanent de l’UA au siège du Libertaire (9 rue de Bondy).

Au moment des accords de Münich, il a été condamné le 12 décembre 1938 avec Anderson, Fremont et Vintrigner à six mois de prison par défaut pour diffusion de tracts antimilitaristes. Au même procès tenu davant la 12e chambre correctionnelle avaient été également condamnés à 6 mois de prison N. Faucier et L. Lecoin pour des articles parus dans Le Libertaire et SIA.

A la veille de la guerre il était le trésorier de l’UA aux cotés de René Frémont (secrétaire général), Charles Louis Anderson, Roger Boutefeu, Émile Brière, Nicolas Faucier, Henri Guérin, François Mahé, Raphael Pedron, René Ringenbach, Raympnd Rollet et Fernand Vintrigner.

Dans un rapport de l’été 1941, la police signalait qu’il avait été “rappelé aux armées au 4e jour de mobilisation” mais qu’il n’avait “pas regagné son domicile, 18 avenue Lorme à Colombes” depuis l’armistice.

André Scheck aurait cessé de militer après la guerre.