Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

REMY, Julien, Constant

Né le 9 août 1887 à Reims — Ouvrier paveur ; maçon — FCA — UA — Paris
Article mis en ligne le 17 juillet 2009
dernière modification le 1er novembre 2024

par Guillaume Davranche, R.D.

Déclaré insoumis le 4 décembre 1909, Julien Rémy fut condamné à 4 mois de prison en octobre 1910 par le conseil de guerre de Paris. Il fut incorporé le 12 décembre 1910 et libéré le 12 décembre 1912. Pendant son service militaire, il essaya de diffuser des brochures et des livres antimilitaristes aux soldats.
Au début des années 1910, Julien Remy était domicilié, avec son frère cadet Albert, au 56 rue de la Bidassoa (XXe arr.)
Après son retour à la vie civile, il milita au Comité de défense sociale (CDS) et fut membre du conseil d’administration du Syndicat général du Bâtiment, influencé par la FCA. Il habitait alors au 41, rue des Vignoles, à Paris 20e. Il était comme son frère membre du Foyer populaire de Belleville adhérent à la Fédération communiste anarchiste (FCA) et travaillait comme ouvrier paveur.

Est ce lui ou son frère qui à cette époque était membre du groupe WLes amis du réveil anarchiste dont le secrétaire était Charles Bedouet ?

Inscrit au Carnet B et mobilisé en août 1914, il passa quelques mois au front avant d’être réformé pour une blessure que, selon la police, il s’était infligée involontairement et qui le privait de l’usage du pouce. Hostile à l’Union sacrée, il participait, en 1915, aux réunions des Amis du Libertaire animées par Pierre Martin. Il fut ensuite membre du Comité pour la Reprise des relations internationales (CRRI).

En février 1919, il se disait mécontent de la tenue par Claude Content, du Libertaire, le journal n’ayant, selon lui « rien d’anarchiste ». Proche, à cette époque, du Comité de la IIIe Internationale, il adhéra au Parti communiste lancé par Raymond Péricat. Il était alors domicilié au 31, rue Pinet, à Saint-Maur-des-Fossés.

En 1921, il fut secrétaire adjoint de l’Union anarchiste (UA). Il était alors maçon et habitait au 10, rue Champlain, à Paris XXe.

En 1922, il fut rayé du Carnet B par la préfecture de police de la Seine. En 1924, il vivait maritalement avec Marie, Juliette Bertrand, née Linfort, le 30 janvier 1883 à Reims.


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