Rafael Salcedo Quisquillas, qui avait adhéré au mouvement libertaire dès son adolescence, fut dès le début de la guerre milicien dans la Colonne de fer et corrspondant au front du journal Fragua Social (Valence). Lors de la militarisation, il intervint en faveur des milices, ce qui ne l’empêcha pas de faire ensuite une école de guerre d’où il sortit officier. Puis il fut réformé pour raison médicale, s’installa à Valence où il fut le responsable de la Solidarité Internationale Antifasciste (SIA) jusqu’à la fin de la guerre où il parvint à gagner l’Afrique du Nord. Arrivé à Oran, il fut arrété et interné au Camp Morand.
Après la libération de l’Afrique du Nord, il s’installa à Rabat au Maroc d’où il collabora à CNT (Paris). Rapatrié en France au début des années 1960, il s’installa en région parisienne. C’est alors qu’il était sur le point de partir s’installer à la maison de retraite Beauséjour de Hyères, que Rafael Salcedo décédait à Paris le 29 juin 1976.