Liberto Ros (parfois appelé Roig), avait commencé à militer en 1933 dans un groupe anarchiste spécifique. A l’été 1936 il s’enrôlait dans la Colonne Durrruti comme milicien. Il fut ensuite le responsable de la VIII Agrupación de la Colonne sur le front de Madrid. Il appartenait en outre à l’escorte de Buenaventura Durruti et fut blessé le 19 novembre 1936.
Exilé en France, il était en 1943 à Bordeaux où il appuyait la tendance modérée de la CNT. Puis il allait à Paris où en 1944 il était membre du Comité régional clandestin de la zone et participait en août aux combats pour la libération. Après la scission survenue en 1945 dans le mouvement libertaire espagnol, il adhéra à la tendance dite collaborationniste. Le 23 janvier 1948 il fut l’un des 17 signataires de cette tendance — dont Horacio Martinez Prieto, José Exposito Leiva, Aurelio Pernia, Berbegal, V. Vel, Arce, Pedro Rey, Armesto Chiapuso, José Castillo, F. Royo, J. Bernat, Avelino Roces, C. Calpe, Valdeperas, Miñana — d’un manifeste en faveur de la création d’un Parti Libertaire, initiative qui sera condamnée par le Sub Comité national de la CNT en exil.