Exilé en France lors de la Retirada, Miguel Rico avait été interné au camp de Saint-Cyprien. Puis il fut ensuite enrôlé dans une Compagnie de travailleurs étrangers dans le Cantal. Pendant l’occupation il fit partie, avec Notamment José Berruezo et Manuel Morey, du noyau CNT du barrage de l’Aigle qui reconstitua clandestinement la CNT en exil. En 1944, le Comité régional n°3 (Cantal), qui regroupait à cette époque près de 2.000 militants lui confia la tâche d’éditer le journal Exilio (19 juillet 1944-novembre 1947) dont les 8 premiers numéros ronéotés furent clandestins.
RICO, Miguel
MLE — CNT — Aynes (Cantal)