Membre d’un groupe anarchiste de Bordeaux en 1920 dont faisaient également partie Antignac, A. Lapeyre, E. Bonnin et A. Roumat, Jules Richard avait été arrêté le 22 mai 1924 à la suite d’une conférence de Germaine Berton dans la cité girondine. Traduit en correctionnelle et inculpé « d’outrage et rebellion » avec entre autres G. Berton, Guyonnard et Léa Fonteville, il fut condamné à un mois de prison et 100fr. d’amende. Germaine Berton, qui avait été internée au fort du Hâ ét inculpée également de « port d’armes » avait été condamnée à 4 mois de prison, 100fr. d’amende et 2 ans d’interdiction de séjour.
Jules Richard fut par la suite membre de la commission exécutive (délégué à la propagande) et de la Commission de contrôle de l’union locale CGTSR (1928), puis secrétaire du syndicat autonome des métaux (1930) dont à l’automne les autres membres étaient Pierre Le Flecher (secrétair adjoint), Joseph Fontan (trésorier) et Bourgougnon (trésorier adjoint). En 1933 il était l’archiviste de l’union locale CGTSR (4e région). Demeurant 217 rue Naujac, il figurait en 1935 sur la liste des anarchistes de la Gironde.
En 1938 il était le secrétaire adjoint du syndicat unique des métaux CGTSR de Bordeaux dont Fernand Gouaux était le secrétaire, Charles Piraube le trésorier et Désiré Jacob le trésorier adjoint. Il résidait alors 24 passage Kieser à Bordeaux.
Il y a sans doute identité avec Jules Richard qui en 1947 était le secrétaire du syndicat des métaux bordelais de la CNTF.