Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MOGICA LAFUENTE, Manuel

Né à Elche le 28 mars 1901 (ou le 28 février 1903 ?) — Cordonnier — MLE — Nîmes (Gard)
Article mis en ligne le 20 avril 2009
dernière modification le 23 juillet 2024

par R.D.

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Fils de José et de Josefa Lafuente, Manuel Mogica, qui était marié et père d’un enfant, était arrivé en France le 29 décembre 1924. Cordonnier à Nîmes, il était abonnné au journal anarchiste espagnol Accion (Paris, 1925-1927) qui, le 31 décembre 1927, fut interdit par les autorités françaises. En 1935 la police le considérait toujours comme anarchiste, mais il était qualifié de “peu dangereux”.

Au printemps 1937 Manuel Mogica était le secrétaire du Comité du Gard de défense de la révolution espagnole antifasciste. En 1939 il demeurait 15 rue Porte d’Alès et était surveillé par la police qui le présentait comme “ex vice consul d’Espagne” mais ne faisant “plus de politique depuis la fin de la guerre d’Espagne” (cf. Lettre di Commissaire de police de Nîmes, 13 octobre 1939). Toutefois le 1er décembre 1942 il fut “astreint à résidence” au camp du Vernet.


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