Jaime Rebelo avait adhéré très jeune à la CGT dont il allait être l’un des principaux animateurs à Setubal. Il fut l’un des piliers de la « Maison des pêcheurs » de Setubal, jusqu’à sa destruction le 28 mai 1926 par la police politique et dont il parviendra à sauvegarder d’importants documents. Emprisonné et tortuté par la PIDE, il se coupera la langue avec les dents pour ne pas parler et dénoncer ses camarades et dera surnommé L’homme à la bouche fermée.
Pendant la guerre d’Espagne, il fut volontaire dans une colonne de la CNT. Passé en France lors de la Retirada, il fut interné avec sa compagne dans un camp.
Rentré au Portugal, Jaime Rebelo termina sa vie comme correcteur au journal La Republica avec un autre camarade, Francisco Quintal. J. Rebelo est décédé le 7 janvier 1975.
L’écrivain portugais Jaime Cortesâo lui a dédié le poème Romance do homem da bocca cerrada et une avenue porte son nom à Setubal.