En 1930, José Rasal Rio, déjà militant de la CNT, était soldat à Jaca où il participa au soulèvement républicain des capitaines Galan et Garcia, à la suite duquel il fut emprisonné puis envoyé à Tetouan. Il fut libéré l’année suivante lors de la proclamation de la République en avril.
En juillet 1936, lors du coup d’État franquiste, il parvenait avec son frère et d’autre compagnos, à s’échapper du village tombé aux mains des fascistes et à gagner les lignes républicaines. Pendant la guerre civile, il fut milicien dans la Colonne Durruti puis dans la 26e Division et participa au Conseil d’Aragon.
Exilé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps avant d’être enrôlé dans une Compagnie de Travailleurs Etrangers, la 15e. Fait prisonnier lors de la percée allemande de juin 1940, il fut déporté le 6 août au camp de concentration de Mauthausen (matricule 3.405). A sa libération du camp en 1945, il avait perdu 20 kilos.
Revenu en France, il s’installait à Pau où il allait travailler dans le bâtiment, militer à la FL-CNT et à la Fédération espagnole des déportés et internés politiques (FEDIP) dont au début des années 1960 il était le secrétaire de la zone 4 (Dordogne, Lot-et-Garonne, Gironde, Landes, Basses-Pyrénées). Il demeurait alors 2 rue Laclase. En 1964 il résidait Chemin Mirascou, Résidence Bellevue, à Lons (Pau).
José Rasal est décédé à Pau le 28 mars 1984.