Au moment du coup d’État fasciste du 9 juin 1923, Vassil Popov terminait de brillantes études secondaires et se préparait à entrer à l’université pour y faire des études scientifiques. Au cours de l’été, indigné par le comportement d’un policier de Pleven, il l’abattait en plein centre de la ville et en plein jour, puis passait à la clandestinité où sous le nom de Gueroya (le héros), il allait être l’un des animateurs des groupes de guérilleros de la région de Lovetch et de Troyan essentiellement. Au printemps 1925, il participa avec Vassil Ikonomov à la tentative d’enlèvement du roi Boris III, puis plus tard, avec Tinko Simov, à une expédition punitive contre des juges de Sevlievo. Après un bref exil en Yougoslavie pour y soigner une blessure, il revenait en Bulgarie y continuer la lutte partisane. Le 3 avril 1928, après l’échec d’une action, il était encerclé par la police et l’armée près de la ville de Troyan. Après avoir résisté plusieurs heures et pour ne pas tomber vivant aux mains des forces de répression, Vassil Popov Gueroya se suicidait.