Au début des années 1920, Amélie Planteline était membre, avec notamment Marguerite Pascouan, de la minorité syndicaliste révolutionnaire de la CGTU à laquelle en janvier 1923 elle fut nommée à la commission exécutive de l’union de syndicats de la Seine.
Lors du II- Congrès de la CGTU tenu à Bourges (12-17 novembre 1923), elle fut déléguée du syndicat des infirmières libres. Elle était membre l’année suivante des Amis de La Bataille Syndicaliste, avant de quitter la CGTU et d’adhérer à l’Union fédérative de syndicats autonomes. Au printemps 1924 elle était la trésorière de la minorité syndicaliste du syndicat des employés de la régbion parisienne dont le secrétaire était Robert Edouard.
De 1924 à 1926 elle fut permanente au syndicat unique du bâtiment (SUB) de la Seine en tant que secrétaire dactylo. Elle collaborait parfois à la rubrique "L’action et la pensée des travailleurs" du Libertaire quotidien.

Amélie Planteline avait été nommée le 28 juin 1925 trésorière du bureau de l’Union Fédérative des Syndicats Autonomes (UFSA) dont les secrétaires étaient Huard et P. Besnard et les autres membres Saroléa (trésorier adjoint) et Lentente (archiviste). Elle était également membre du Comité de l’Entraide et collabora au bulletin mensuel de la CGTSR, La Voix du travail (Paris, au moins 15 numéros d’août 1926 à octobre 1927) dont l’administrateur était P. Besnard et le gérant Guigui.