Léon Pillet était considéré en 1880 comme « un chef anarchiste intelligent ». Il était le correspondant à Marseille des journaux L’Etendard révolutionnaire (Lyon), Le Réveil (Genève) et Le Prolétaire (Paris). Secrétaire de la Fédération des travailleurs socialistes du midi, il était à ce titre en correspondance avec les principaux groupes de Paris, Genève, Lyon et Montceau-les-Mines.
En 1881 il fut l’un des signataires –avec entre autres Achard, Dupay, Darniche et Tressaud – d’un appel à une manifestation à Marseille en faveur de la révolutionnaire Jessa Helfmann condamnée à mort en Russie. Il participa au meeting donné en la faveur de cette dernière au Grand Moquet à Marseille.
L. Pillet fut délégué par la Fédération marseillaise des Chambres syndicales aux congrès ouvriers tenus à Reims (1881) et à Saint-Étienne (1882).
Il aurait cessé tout militantisme anarchiste après 1883. Sans un article paru dans le journal Le radical (19 novembre 1893), il travaillait à cette date comme employé à la Compagnie du Canal de Suez.