Comme son frère Élisée, Paul Perrier était dans les années 1930 membre du groupe libertaire d’Aimargues. Pendant la seconde guerre mondiale, il fut, comme de nombreux militants d’Aimargues – dont Joseph Chatellier, les trois frères Deschamps, Jean Jourdan, Georges Louche, Marcellin Mari et Roger Bernard, interné par les autorités de Vichy au camp de Chibron (Var) puis, à partir de février 1941, à celui de Saint-Sulpice-la-Pointe où il décédera. Il avait été mobilisé en septembre 1939 (dépôt de guerre 156), mais avait été réformé et était rentré à Aimargues.
Son nom figure sur les plaques mémoriales "Mort en déportation" du hall de la mairie et du cimetière d’Aimargues.