Fils de militants espagnols réfugiés en France, Michel Navarro travaillait à Arles dans une entreprise de construction navale où il était délégué CGT. Membre du groupe local Louise Michel de la Fédération anarchiste, il fut ensuite à partir de 1970 l’un des principaux animateurs avec Boby Bourdet de l’Organisation révolutionnaire anarchiste (ORA) de la région. Il collaborait à cette époque à l’hebdomadaire Espoir (Toulouse).
De 1972 à 1974 il fut le responsable du Bulletin intérieur de l’ORA (Arles, au moins 30 numéros) dont une première série (une quinzaine de numéros), publiée suite à la rencontre nationale tenue à Paris en mars 1970, était parue à Paris de 1970 à 1971 sous la responsabilité de Jean-Luc Redlinsky. Le BI prit ensuite le titre Centre de Documentation Socio politique et, après quelques numéros parus à Arles, fut assumé jusqu’en 1977 (au moins 20 numéros) par le groupe du Mans, puis par le groupe d’Orléans de l’ORA puis de l’OCL. Michel Navarro fut également à cette époque le responsable du bulletin régional Voix Libertaire des luttes de classes(Arles, au moins 15 numéros de l’été 1972 à mars 1975). Il participa comme délégué à la plupart des rencontres nationales et des plenums régionaux et nationaux de l’ORA puis de l’OCL.
Nommé au Collectif national de l’ORA comme responsable des contacts avec l’Espagne au Secrétariat aux relations internationales (SARI) de l’ORA-OCL, il fut le principal rédacteur et animateur du bulletin SARI-Espagne (Arles, 19 numéros d’octobre 1976 à octobre 1981) dont les 7 premiers numéros furent internes à l’organisation et dont certains autres numéros furent publiés sous le titre Infos-Espagne ou Informations-Espagne.
Après le changement de nom de l’ORA en OCL, Michel Navarro fut à partir de 1977 l’un des responsables avec Emmanuel Boutterin à Sisteron, de Sans Trêve (Sisteron-Arles, au moins 7 numéros et 3 suppléments, de mai 1977 à juin 1978), bulletin de la région sud de l’OCL. A la fin des années 1970 et au début des années 1980, Michel Navarro anima l’union locale de la CNTF et collabora au bulletin CPCA.
Après la fermeture de son entreprise et après s’être reconverti dans la publicité, Michel Navarro cessa tout militantisme.